Mes participations aux concours de fictions

Comme on a eu plusieurs concours de fiction sur La magie d'Harry Potter, j'ai décidé de vous mettre ici les fictions que j'avais écrites pour ces concours. Elles ne sont pas toutes les meilleures que j'ai écrites, mais j'ai bien aimé les relire.

Eh bien pour commencer voici une vieille fiction que j'ai retrouvé dans mes fichiers. Il s'agit de l'histoire que j'avais écrite pour le concours de noël 2006. J'espère que vous aimerez! Enjoy!



« Fred, Georges, au lit! », s’écria Molly Weasley.

Les deux rouquins montèrent les escaliers, fâchés de ne pas pouvoir veiller plus tard. Ils avaient essayé de convaincre leur mère, mais rien n’y faisait. Et d’ailleurs, personne n’argumentait vraiment longtemps avec Molly Weasley, car celle-ci finissait toujours par avoir le dernier mot.

Mais ce soir, ce serait différent. Les jumeaux avaient l’intention de se relever lorsque leurs parents seraient couchés à leur tour. Ils étaient chanceux, car ils avaient des parents qui ne se couchaient jamais vraiment tard. Ils pourraient donc s’amuser à essayer de deviner leurs cadeaux de noël qui étaient déjà installés sous l’arbre de noël du salon.

En effet, la période de noël arrivait à grand pas. Les jumeaux étaient âgés de 6 ans, déjà de grands espiègles et ils aimaient essayer de deviner quels étaient leurs cadeaux. Ils n’étaient pourtant pas des enfants si sages ! C’est ce qui les faisait bien rire, car leur mère leur avait toujours dit qu’ils devaient être sages s’ils voulaient avoir des cadeaux à noël. Pourtant, malgré leurs farces, ils en avait toujours eus !

Ils avaient aussi quatre frères, Bill, Charlie, Percy et Ron. Les trois premiers étaient plus vieux qu’eux et Ron était plus jeune. Ils avaient également une jeune sœur, Ginny. Tous, y compris Fred et Georges, adoraient noël. Surtout Bill et Charlie qui allaient déjà à Poudlard et qui adoraient pouvoir revenir à la maison pour montrer de nouveaux tours aux jumeaux. Percy était par contre un peu moins enthousiaste. Il semblait ne pas aimer les fêtes de famille et encore moins les farces de ses deux jumeaux de frères.

Ce fut donc vers 21h que Molly et Arthur Weasley montèrent se coucher. Les jumeaux attendirent une quinzaine de minutes pour laisser le temps à leurs parents de s’endormir. Ils se levèrent alors et descendirent au salon. Lorsqu’ils y arrivèrent, ils furent surpris d’y voir un vieil homme à la barbe et aux cheveux blancs portant un habit et un bonnet rouge.

Ils se cachèrent derrière un mur sans faire de bruit afin d’observer ce que cet homme faisait près du sapin.

« J’espère qu’il n’est pas en train de voler nos cadeaux ! », chuchota Fred.

« Ne t’inquiètes pas, s’il en vole un seul, je lui casse la figure ! », murmura Georges.

Ils restèrent là pendant quelques minutes à observer ce vieil homme, puis celui-ci entra dans la cheminée et disparu. Fred et Georges se regardèrent. Un intrus venait d’entrer dans leur maison sans que quiconque d’autre ne soit au courant.

« Il faut faire quelque chose ! », s’exclama Georges.

« Oui, je suis d’accord. Allons voir d’abord s’il a volé quelque chose », répondit Fred.

Ils allèrent voir près du sapin où le vieil homme était resté tout au long de son passage. Ils découvrirent avec stupéfaction que cet homme n’avait pas volé de cadeau, mais qu’il en avait plutôt ajouté !

« Ah ben, ça alors ! Comment est-ce qu’il a fait ça !? », s’exclama Fred.

« Maman et papa vont bien s’en rendre compte, non ? », dit Georges.

« Il faudra en parler à maman dès demain matin ».

« Et pourquoi est-ce qu’on essaierait pas de le prendre sur le fait nous-mêmes demain soir ? », proposa Georges.

C’est ainsi donc que tout au long de la journée qui suivit, Fred et Georges n’attendirent que la venue du soir pour mener leur propre enquête sur ce mystérieux homme. Ils ne se firent même pas prier pour aller se coucher. Molly trouva bien bizarre ce comportement, mais comme elle avait bien d’autres soucis en tête, elle n’en fit donc pas tout un plat.

À nouveau, lorsque tout le monde fut couché, les jumeaux descendirent au salon. Encore une fois, ils y trouvèrent le vieil homme barbu à l’habit rouge. Ils virent, cette fois-ci, que cet homme était en train de manger des biscuits et buvait du lait. Ils se regardèrent, consternés par l’affront de cet homme. Il leur fallait savoir qui était cet homme et ce qu’il venait faire ici !

Le lendemain, veille de noël, les jumeaux passèrent une bonne partie de la journée à élaborer des plans pour faire fuir cet intrus qui, non seulement apportait des cadeaux sans le demander, mais en plus qui mangeait et buvait aussi sans le demander !

Le soir venu, ils descendirent au salon afin de prendre sur le fait l’homme barbu. L’homme n’était pourtant pas encore arrivé. Mais cela ne pris que quelques minutes avant de le voir descendre de la cheminée. L’homme vint pour mettre un nouveau cadeau parmi tous les cadeaux déjà installés, mais Fred le lui enleva des mains avec une main étirante. L’homme fut quelque peu intrigué et tenta de savoir qui l’avait vu. Les jumeaux allèrent se cacher et l’homme ne les trouva pas.

« Bon, il va falloir en faire un autre », dit l’homme pour lui-même.

Il sortit un calepin rouge et écrivit rapidement une note. Il retourna dans le salon afin de déposer les autres cadeaux, mais il ne trouva pas son sac. Georges en avait profité pendant que l’homme écrivait pour aller cacher le sac.

« Mais où est mon sac ??? », dit l’homme, apparemment nerveux.

À ce moment, Fred et Georges, qui étaient cachés dans les escaliers, entendirent quelqu’un se lever dans la chambre de leurs parents. Ils vinrent pour se lever et aller se cacher ailleurs…

« Fred ! Georges ! Que faites-vous debout ? », s’écria la voix de Molly.

Les portes des chambres s’ouvrirent. Tout le monde vint voir ce qui se passait, en premier Molly.

« Alors ? Que faites-vous debout ? », répéta Molly.

« La question est plutôt, qu’est-ce que cet homme fait ici ! », répondit Georges en pointant dans le salon.

Molly alla voir dans le salon et se retrouva nez à nez avec l’homme barbu. Tous les deux se mirent à rire et tous les autres Weasley, sauf Fred et Georges, rirent eux aussi. Les jumeaux ne comprenaient pas pourquoi tout le monde riait.

Arthur s’avança vers ses jumeaux, en souriant. Il prit ses deux enfants par les épaules et leur dit :

« Mes chers enfants, voici celui qu’on surnomme le Père Noël ! ».

Fred et Georges ouvrirent de grands yeux. Ils avaient complètement oublié que ce personnage, mythique chez les moldus, existait bel et bien chez les sorciers. Cet homme, le Père Noël, était un drôle de personnage qui aidait certaines familles à faire et à donner des cadeaux aux enfants. Les jumeaux ignoraient par contre que leur famille faisait appel à ses services. Ils se regardèrent, honteux d’avoir pensé que cet homme était un intrus.

« Évidemment », dit Fred. « L’habit rouge, la barbe et les cheveux blancs, tout concorde ».

Après que tout le mystère fut éclairci, la famille fêta noël un peu en avance, en déballant les cadeaux en compagnie du Père Noël.

Fred et Georges eurent leurs fameux gadgets qu’ils voulaient depuis longtemps. Percy eut un chaudron et Bill et Charlie eurent des livres de magie. Ron eut des cartes de Quidditch et Ginny eut des petites poupées.

Ce fut l’un des plus beaux noëls que la famille vécu !



FIN

Et en voici une autre écrite pour le concours de ficitons d'été 2006. Ça ne me ressemble pas beaucoup, mais je la trouve vraiment marrante!



Cette histoire se passe à l’Île de la Sorcière mouillée. Cette île, c’est l’Ordre du phénix qui l’a découverte, alors qu’ils cherchaient le repère de Voldemort. Depuis, ses membres n’en ressortent plus. C’est leur petit coin de paradis. Au diable de Voldemort! Après tout, ils ont bien le droit de se payer un peu de bon temps!

Cela dit, cet endroit en était un de sécurité élevée. Pas le droit de transplaner. C’est Rogue qui en a fait l’expérience en voulant faire la guerre au jumeaux Weasley. Il s’est retrouvé la tête dans une grotte en compagnie d’un ours et le reste du corps avec chatte en chaleur. La chatte est tombée en amour avec Rogue et la suit partout, maintenant. Il est plutôt difficile pour Rogue de se déplacer, sans tête, mais… ça sert de leçon aux autres!

D’après une indication trouvée par Harry, cette île aurait appartenu un jour à un certain Sirien Blackus.

- Je me demande bien qui est-ce!, s’exclama Harry. Je ne reconnais pas ce nom. Ça ne me dit rien…

Évidemment, le rat qui l’accompagnait ne lui répondit pas, mais les oiseaux alentour se mirent à picoter Harry jusqu’à ce qu’il soit rendu dans l’eau. À cet endroit, des inferis en forme de coquillages sortirent de l’eau et vinrent étrangler Harry. À ce moment, M. Weasley arriva et sauva Harry d’une mort certaine.

- Merci, Monsieur Weasley, mais n’êtes-vous pas certain qu’en fait, ils voulaient simplement faire connaissance?, demanda Harry en regardant les coquillages.
- C’est vrai qu’ils ont plutôt belle forme…, répondit Mr. Weasley, songeur.

De son côté, Dumbledore descendait tranquillement les escaliers, comme un roi. Il saluait partout, en pensant que les animaux de l’île l’applaudissaient. En fait, ce fut les oiseaux qui arrivèrent pour le picoter lui aussi. Il manqua une marche et déboula jusqu’en bas, sur une motte de sable. La motte de sable se trouva être Hermione qui se cherchait des amis. Les deux moururent sur le coup, car en effet, recevoir un cure-dent sur la tête et débouler des marches à l75 ans, c’est mortel.

Pendant ce temps, Tonks et Lupin dansaient autour d’un feu de joie, contents d’être ensemble pour la vie. C’est alors qu’un ours, le même que celui où Rogue a atterri, arriva et se mit à faire la danse de la pluie. Cela fonctionna et il y eut un orage épouvantable. Tonks, allergique à l’eau, fondit sur place, alors que Lupin continuait de danser avec l’ours qui était heureux de se trouver un compagnon.

McGonnagal, elle, était assise sur une chaise de plage en train de se faire bronzer à la pluie. Elle avait entendu dire que sur la peau d’une vieille crouptonne écossaise, la pluie était le meilleur moyen pour bronzer. Évidemment, Fleur l’avait suivi, pensant que cela pouvait également s’appliquer aux jeunes françaises. Toutefois, elle n’avait pas bronzer, oh non, elle avait eu des coups de soleil partout, tellement que maintenant elle tentait de fuir les homards qui pensaient que c’était une femelle homard.

Vous vouliez savoir ce que font les membres de l’Ordre du phénix en vacances? Vous le savez maintenant.

La prochaine, je l'ai écrite pour le concours de fictions de l'été 2008.


Si un jour quelqu’un avait dit Ginny Weasley qu’elle se retrouverait dans un parc d’attraction moldu, elle n’y aurait pas cru. Tous ces gens qui attendent en file pendant des heures pour avoir 30 secondes de plaisir. Quel plaisir?

C’est bien ce qu’elle se demandait, elle qui attendait déjà depuis une heure pour un stupide manège bizarre qui les propulserait dans les airs. C’est Hermione Granger qui avait proposé à elle, Harry et Ron d’y aller. Harry avait été très enthousiaste et avait tenté tant bien que mal de convaincre Ginny et Ron… sans trop de succès. Les deux avaient accepté pour faire plaisir à leurs amoureux… Quoi qu’il en soit, Ginny avait chaud, bien sûr, les moldus font ces trucs débiles l’été. Quelle idée!

Pendant que Ginny ruminait intérieurement, Hermione racontait à Harry et Ron l’histoire de ce parc d’attractions.

- Ginny, tu m’écoutes?, demanda Hermione après un temps.
- Quoi?, dit Ginny en se retournant vers Hermione.
- Oh, tu sembles à mille lieux d’ici! Tu sais, Ginny, ce manège est tout nouveau, c’est pour ça qu’on attend autant. Il y en a des moins long.

Ginny hocha la tête, très peu convaincue. Après une heure et demi d’attente, ils arrivaient enfin à ce fameux manège. Ils embarquèrent les 4 les uns à côté des autres et attendirent que cela démarre. Et ce fut parti. Les moldus autour d’eux criaient, de peur ou de joie, Ginny n’en savait trop rien. Ce qu’elle savait, c’est qu’elle trouvait cela plutôt ennuyeux de monter et descendre. Oh, oui, c’était rapide, mais pas plus qu’un balai volant… et même pas le plaisir d’un balai.

Lorsque le manège fut terminé, ils redescendirent. Hermione, qui semblait s’être grandement amusé, proposa d’aller manger une glace pour se rafraîchir. « Enfin une idée intéressante », pensa Ginny. Enfin, intéressante… ils durent manger leurs glaces en quatrième vitesse, car la crème glacée fondait à vue d’œil. Après, Hemionne les amena à un manège où il semblait y avoir de l’eau…

- Ah, ce sera rafraîchissant au moins celui-là, dit Ginny.
- Oui, on va se faire arroser de la tête aux pieds, ça fera certainement du bien, répondit Hermione, enjouée.

Pendant qu’ils attendaient en se faisant cuire par le soleil devenu insupportable, Ginny regardait les gens qui descendait dans ces espèces de toboggan pour aller se faire arroser par une vague de 5 mètres de haut. Cela durait environ 10 secondes.

- Les moldus s’amusent avec vraiment rien, chuchota Ron à l’oreille de Ginny.

Ginny esquissa un sourire. Leur tour était arrivé. Ils s’assirent à l’avant, là où la vague semblait arroser le plus. Si Harry et Hermione ne cessaient de gigoter et rire, Ron et Ginny semblaient plutôt inquiets quant à leur santé mentale. Le toboggan se mit en branle et alla se poster pour descendre vers l’eau qui ne semblait qu’attendre d’être « splashée ». En une seconde, Ginny n’eut pas le temps de s’en rendre compte, ils étaient déjà rendu en bas, tous mouillés. Cette sensation était plutôt désagréable, elle lui donnait froid. Finalement, ce n’était peut-être pas une bonne idée, ce truc.

La journée se passa ainsi, il faisait chaud, humide, collant, insupportable et tout ce qu’ils trouvaient à faire, c’était rester debout pour attendre, attendre et encore attendre. Enfin, le soir arriva avec la noirceur. Les manèges commençaient à fermer et les familles avec des enfants commençaient à s’en aller. Il y avait moins de monde, mais il ne faisait pas moins froid pour autant.

Vers 22h, Ginny sursauta lorsqu’elle entendit un gros « pow ». Ron aussi avait sursauté et il regardait un peu partout, inquiet. Harry et Hermione se mirent à rire.

- Ce sont des feux d’artifice! Il n’y a pas de danger. Venez, on va aller les voir de plus près, dit Hermione.

Ginny et Ron se regardèrent. Il fallait vraiment être fou pour avoir envie d’aller voir des feux qui explosent… Ils suivirent donc Hermione jusqu’au bord du lac où une foule impressionnante s’était rassemblée pour voir ces fameux feux.

Rien ne se produisit pendant au moins 5 minutes. Ginny commençait à se demander si on ne lui jouait pas un tour. Puis, sans crier gare, des feux immense explosèrent dans le ciel et sur le lac. Ginny ouvrit de grands yeux. Elle avait déjà vu Fred et George faire des feux, elle ne pensait pas que les moldus pouvaient en faire aussi! Elle pensait que c’était de la magie! Elle regarda le tout, impressionnée. Lorsque ce fut fini, elle applaudit avec les autres moldus.

Harry, Ron, Hermione et Ginny se dirigèrent ensuite vers la sortie et trouvèrent un coin d’où ils transplanèrent vers leur maison.

Ce soir-là, Ginny se rendit compte d’une chose : ça avait beau avoir été une journée d’attendre, ça avait été épuisant et elle n’eut pas besoin de grand chose pour s’endormir. Et le lendemain, elle se rendit compte à quel point un coup de soleil ça fait mal !

Celle-ci était pour le concours de fictions de noël 2007. Bonne lecture!


Neville Longdubat se leva ce matin-là avec un léger mal de tête. Il alla à la cuisine se chercher une potion anti-mal de tête et revint dans sa chambre. Il s’assit sur le bord de sa fenêtre, regardant la neige tomber. Cela faisait un mois que le sol était blanc et il trouvait encore ce tapis blanc très beau. D’ailleurs, quel jour sommes-nous aujourd’hui?, se demanda-t-il.

Il ne lui en fallu pas plus pour se remettre sur pied, et courir vers son armoire pour s’habiller, le cœur bondissant dans sa poitrine. Cela n’avais pas de bon sens! Il avait complètement oublié d’acheter ses cadeaux de noël et aujourd’hui, c’était le 24 décembre. Il devait se dépêcher, les magasins du Chemin de traverse allaient certainement fermer tôt. Il s’habilla rapidement, enfila maladroitement une cape, prit sa baguette et sa bourse qu’il avait rempli la veille en allant chez Gringotts (il comprenait enfin pourquoi la veille il y avait autant de gens sur le Chemin de traverse). Il se dépêcha de transplaner près du Chaudron baveur où il entra et passa dans l’autre pièce sans parler à personne, il n’avait pas le temps de discuter. Il tapota les briques du mur et un trou se forma pour le laisser passer. Il se retrouva alors au milieu d’une foule étouffante.

Il se rendit compte qu’il ne savait pas du tout quoi acheter. Il commença donc par regarder dans les magasins les plus près, mais rien ne semblait intéressant. Dans l’un des magasins, il regarda un joli vase blanc. Il se demanda si ce vase plairait à Ginny. Puis au moment où il se décidait à acheter ce vase pour Ginny, un autre client passa derrière lui et lui arracha le vase des mains.

-Hey!, s’écria Neville. Vous n’avez pas le droit de me le prendre, je l’avais pris avant vous.
-Eh bien, trouves-toi quelque chose d’autre, dit l’homme musclé.

Neville rougit de colère, sortit sa baguette et s’écria Accio vase. Le vase blanc s’échappa des mains de l’homme pour atterrir dans les mains de Neville. Satisfait, Neville vint pour aller payer à la caisse, mais l’homme lui barra le chemin.

-Je pense que tu n’as pas bien saisi le problème, mon enfant, dit l’homme.

Lorsqu’il entendit le mot enfant, la rage de Neville augmenta d’un cran. Il vint alors pour contourner l’homme, mais celui-ci lui barra le chemin à nouveau en faisant un geste pour prendre le vase des mains de Neville. Neville tira le vase vers lui, mais l’homme fit la même chose au même moment. Le vase s’échappa de leurs mains et tomba par terre, éclatant en mille morceaux. Le vendeur ayant entendu le vacarme vint se poster à côté de Neville, l’air furieux.

-Vous devrez payer cet article, mon cher!, dit le vendeur. Si vous le vouliez, il ne fallait pas le briser en plus! Cela vous coûtera 7 gallions!
-Mais…

Neville vint pour protester et se retourna vers l’endroit où était l’homme quelques secondes auparavant. Personne. L’homme s’était éclipsé et Neville ne le trouvait pas. Le vendeur continuait de tendre la main près de Neville en tapant rageusement du pied. Neville, en colère, sortit 7 gallions de sa bourse, les fourra dans la main du vendeur et sorti aussitôt du magasin. « Je déteste faire des emplettes de dernière minute comme ça », se dit Neville rendu à l’extérieur.

Il regarda alors l’allée de magasin et décida d’aller faire un tour au magasin de Quidditch. Peut-être y aurait-il quelque chose pour Harry et Ron dans ce magasin. Après avoir fait péniblement le tour du magasin (il y avait une foule incroyable!), il décida d’acheter un nécessaire à balai pour Harry et un magasine de Quidditch pour Ron. Lorsqu’il vint pour payer, la caissière le regarda d’un mauvais œil. Il se demanda pourquoi et regarda autour de lui. Tout le monde le regardait d’un mauvais œil. Il ne comprenait pas. Il paya et décida de se rendre dans une toilette non loin de là pour constater, avec stupéfaction, qu’une poudre blanchâtre le recouvrait complètement. Il ne comprenait pas comment il avait pu avoir cette poudre sur lui, mais il s’épousseta. Lorsqu’il ressorti, il décida d’aller au magasin de farces et attrapes de Fred et George pour voir s’il pouvait acheter quelque chose là. Il décida d’acheter une figurine qui, selon Fred, lançait des tarantalegra à tous ceux que sa maîtresse n’aimait pas et qui passaient près d’elle. Il acheta aussi quelques bonbons.

Il alla ensuite chez Fleury et Bott où il acheta un livre sur les forces magiques au XXIe siècle pour Hermione. Lorsqu’il sortit, il vit une pièce qui brillait par terre. Il décida de la prendre et se sentit aussitôt aspiré, comme un portoloin. Il se retrouva alors dans un endroit sombre et inquiétant, semblable à l’Allée des Embrumes. Non, c’était bel et bien l’Allée des Embrumes. Et justement, il se sentait un peu comme le cerveau embrumé… Il voyait les sorciers malveillants se précipiter autour de lui avec des regards mauvais. Il n’arrivait pas à comprendre comment il s’était retrouvé là.

Il décida de se relever et de retrouver son chemin pour retourner sur le Chemin de traverse. C’est alors qu’une vieille sorcière, au long nez crochu avec une verrue au bout et les dents croches l’empoigna. Elle approcha son visage à deux pouces du sien. Il sentit aisément la mauvaise haleine de la sorcière et eut presque envie de s’évanouir tellement l’odeur était insupportable. La sorcière se mit alors à parler :

-Tu as mon dû! Tu as mon dû!
-J’ai quoi?, demanda Neville qui avait du mal à respirer maintenant.
-Tu as mon dû! Tu as mon dû!

Neville ne savait pas du tout de quoi cette sorcière voulait parler, mais il n’aimait pas ça du tout. Il remarqua alors un liquide visqueux vert sur la robe de la sorcière et cela fut trop pour lui. En un tour de main, il se dégagea et se mit à courir en direction opposée. Peu importait où il allait, en autant qu’il s’éloignait de cette vieille chipie.

Il ne regardait plus où il allait et tout d’un coup, il se cogna contre quelque chose de mou, sur lequel il rebondit pour retomber couché par terre. Il regarda sur quoi il était tombé. C’était une espèce de bulle verte qui se promenait. Il constata avec effroi que celle fameuse bulle verte se dirigeait vers lui et que cela semblait être le même liquide visqueux qui était sur la robe de la sorcière. Il ramassa ses sacs en vitesse, contourna la bulle et s’éloigna en courrant le plus rapidement possible. Il se retrouva bientôt au bout de l’allée, et prit une autre petite allée qui menait vers le Chemin de traverse. Lorsqu’il se retrouva en terrain connu, il s’accota sur un mur et soupira. « De justesse cette fois! Ouf! », pensa-t-il.

Après avoir retrouvé ses esprits, il décida de retourner chez lui. Puis il se souvint qu’il n’avait rien acheté à sa grand-mère. Il décida d’aller au magasin d’antiquités et acheta un petit pouf qui semblait avoir des siècles tellement il était usé. Le charme de ce pour était surtout qu’il reconnaissait son maître et qu’il avait la faculté de savoir quand son maître en avait besoin. Neville, satisfait, décida qu’il en avait assez et retourna chez lui.

Le lendemain, la famille Weasley organisait une fête de noël et il avait été invité. Hermione et Ron y étaient. Avant de se rendre au Terrier, il avait été porté le cadeau de sa grand-mère chez elle. Il était maintenant rendu au Terrier et fêtait noël avec les autres. Il raconta ce qu’il lui était arrivé à l’Allée des Embrumes et Hermione en fut inquiète.

-Pensez-vous que c’est un indice?, demanda Hermione. Qu’est-ce que cette pièce pouvait bien faire là? Et qui était cette vieille sorcière?
-Oh, je ne sais pas, Hermione, répondit Neville. Personnellement, je n’ai pas trop envie d’y penser. Ça m’a assez donné la chair de poule lorsque c’est arrivé, je n’ai pas envie de penser à pourquoi c’est arrivé et à ce qui aurait pu arriver.

Hermione fit une moue et tout le monde continua de fêter joyeusement noël tout en ouvrant leurs cadeaux.

Pour le concours de fictions d'Halloween 2007.


Le Ministre de la magie attendait dans son bureau depuis quelques minutes en faisant les cent pas. Il ne cessait de se demander si son idée allait fonctionner. Il espérait que oui, que ça divertirait les gens. Son assistante était en train de rédiger un communiqué qui serait envoyé à tous les sorciers et sorcières du pays. Pour la première fois, le Ministère de la magie organisait une grande fête de l’Halloween à Pré-au-Lard.

Le Ministre sortit de sa rêverie lorsque son assistante entra en lui tendant le parchemin contenant le communiqué. Il prit le communiqué et le lut une dernière fois avant de l’envoyer :

Chers sorciers, chères sorcières,

Le Ministère de la magie est heureux de vous inviter tous à la Grande fête de l’Halloween qui aura lieu à Pré-au-Lard le soir du 31 octobre à partir de 18h. Toutes les familles sont invitées, des activités spéciales seront organisées pour les enfants.

Pour l’occasion, nous vous demandons de revêtir votre plus beau déguisement. Une chasse aux bonbons aura lieu à 18h suivie d’une Nuit de l’horreur vers 21h près de la Cabane hurlante. Pour cette dernière activité, seuls les adultes et les jeunes de plus de 13 ans seront admis. Pour les plus jeunes enfants, d’autres activités seront prévues pour eux.

Le Ministère espère vous voir en grand nombre à cette fête. Veuillez nous communiquer votre confirmation de présence avant le 25 octobre prochain.

Merci,

Ministère de la magie

Satisfait, le Ministre redonna le communiqué à son assistante qui s’occupa de le publier par un tour de magie qui le ferait apparaître dans tous les foyers du pays dès le lendemain matin.

Quelques jours plus tard, le Ministère avait déjà reçu des centaines de hiboux confirmant la présence de leurs maîtres. Et pendant ce temps, c’était la pagaille au Ministère pour essayer d’organiser la plus grande fête jamais connue pour l’Halloween!

***

Il était maintenant 18h, le 31 octobre, et des milliers de sorciers avaient déjà envahis le village de Pré-au-Lard. Les organisateurs décidèrent de commencer la chasse aux bonbons dès maintenant, pour ne pas prendre de retard. Trois heures étaient prévues pour cette activités et croyez-le, ce n’était pas trop. Chaque maison du village avait été transformée en un véritable château de bonbon. Les enfants pouvaient entrer dans les maisons et allaient y faire un tour complet où différentes activités les y attendait. Le but était bien évidemment de les amuser le plus possible. Pendant ce temps, les parents s’attardaient aux magasins qui avaient ouvert leurs commerces.

Le Ministre se dirigea en compagnie de sa femme et un couple d’amis au Trois balais qui servait, pour l’occasion, des boissons non alcoolisées à différentes saveurs de bonbon moldus. Madame Rosmerta vint à leur rencontre dès qu’ils furent assis.

-Bonjour à vous tous, dit-elle. Puis-je vous offrir des boissons spéciales pour ce soir?

-Amène-nous tout ce qu’il y a de plus spéciale, Rosmerta, dit le Ministre.

-Parfait, alors jus de kiss pour monsieur le Ministre, nectar de jujube pour sa femme, arôme d’ourson pour l’ami du Ministre et sirop de réglisse pour la femme de son ami. Parfait?

Tous acquiescèrent en se demandant ce qu’ils avaient commandés en fait. Madame Rosmerta avait bien spécifié qu’elle voulait absolument servir des boissons à saveurs de bonbons moldus. Le Ministre avait trouvé l’idée très bonne, jusqu’à ce qu’il reçoive sa boisson « pas terrible »!

Après avoir bu quelques gorgées à peine de leur boissons, ils discutèrent jusqu’à ce qu’il fut 20h50. À ce moment-là, ils décidèrent de quitter les Trois balais pour diriger vers la Cabane hurlante où aurait lieu la fameuse Nuit de l’horreur. C’était un ancien ministre du département des mystères qui s’était chargé de l’organisation de cette activité et selon les rumeurs, cela serait vraiment de « l’horreur »!

Arrivé, le Ministre se faufila à travers la foule déjà bien dense et remarqua un arbre inhabituel avec des branches complètement déformées. Le plus stupéfiant était que les branches bougeaient et, de temps en temps, certaines claquaient près de la tête d’un sorcier ou d’une sorcière hurlait alors terreur. C’était le début d’une série d’hurlements, le Ministre en était certain!

À 21h tapant, Neil Paterson, l’organisateur, sortit de nulle part et dit :

-Bienvenue à tous et à toutes à cette Nuit de l’horreur. Ce soir, vous vivrez des sensations que vous n’avez jamais vécues. Je vous invite à poursuivre votre chemin sur ce sentier dès mainenant.

La foule s’avança, soudainement silencieuse. La première « horreur » ne tarda pas à venir. À peine quelques pas faits, une musique terrifiante se mit à jouer et des ombres de ce qui semblait être des feux follets sortirent un peu partout à travers la foule, provoquant un tumulte de hurlements. Les feux follets s’envolèrent au-dessus de la foule et en une seconde, explosèrent. C’était alors comme si une marmite de bave de crapaud venait de tomber sur la tête des gens. Cette fois, c’était des cris dégoûtés que l’on entendait.

Après quelques instants, la foule continua d’avancer. Ils se retrouvèrent alors entourés d’une foule de terrifiants inferis. Cette fois, ce fut plus qu’un hurlement qu’on entendit, mais les bruits de pas de course qui grandissaient à mesure que la panique gagnait les sorciers. En peu de temps, les sorciers avaient été prendre leurs enfants et étaient repartis chez eux. Le Ministre, un peu déconcerté, alla voir ce cher Paterson.

-Neil, les inferis étaient vraiment de trop. Cela rappelle trop à tous les sorciers le règne de Tu-sais-qui.

-Je sais. Mais le but n’était pas de les effrayer, seulement de leur apprendre à rire d’un telle situation. Ce ne sont même pas de vrais inferis.

-N’empêche que nous aurons de mauvaises critiques pour notre grande fête simplement à cause de ce fâcheux incident.

-Je sais, vous m’en voyez navré, monsieur le Ministre. Je tenterai d’atténuer les critiques envers vous.

***

Et comme le Ministre l’avait prévu, le lendemain un article peu flatteur paru dans La Gazette du sorcier. L’article ne parlait qu’à peine du succès de la chasse aux bonbons, comme si cela n’avait aucune importance. Évidemment, tout l’accent était mis sur l’incident des inferis que tous croyaient vrais. Pendant qu’il lisait l’article, il écoutait plutôt distraitement son assistante :

-C’est vraiment dommage, nous ne pourrons plus organiser de tels événements. Les sorciers n’auront plus confiance en nous. Le pire dans toute cette histoire, c’est qu’en repensant à tout le travail fait pour rendre cette fête grandiose, une seule stupidité a tout gâché. Nous devrions revoir la fonctionne de M.Patterson.

-Pour moi, dit le Ministre, cette fête est une réussite en soi. Peu importe ce que les journalistes en diront. Les sorciers se souviendront du bonheur de leurs enfants pendant la chasse aux bonbons et quand nous leur proposerons une autre fête similaire l’an prochain, ils seront encore en grand nombre à se déplacer. Nous ne devons pas être négatifs.

C’est ainsi que la fête de l’Halloween fut couronnée comme un succès au sain du Ministère de la magie!

Du concours de fiction d'Avril 2007



Aujourd’hui était un jour bien particulier pour Harry Potter. En effet, c’était le jour de son anniversaire. Il n’avait rien de prévu, mais il imaginait bien que ses amis lui avaient préparé une belle surprise.

Harry se leva donc de son lit, encore tout endormi. Il regarda l’heure : 8h. Il se leva donc, mais avant qu’il ait pu faire un pas, il s’emmêla dans les couvertures et son pyjama se déchira et il tomba tête la première par terre. C’était un réveil bien douloureux. Il tenta de se relever, mais cette fois, ce fut ses lunettes qui glissèrent de son nez et se fracassèrent sur le plancher. Décidément, cette journée d’anniversaire commençait vraiment mal pour lui!

Il ramassa ses lunettes, les répara d’un réparo et s’habilla rapidement pour aller manger son petit-déjeuner dans la cuisine. C’est qu’il avait faim, ce Harry! Il mangea rapidement ses œufs et ses toasts et alla s’asseoir dans le salon. Il décida alors de se faire un feu, car il faisait bien froid dans cette maison! Il s’agenouilla auprès de la cheminée et tenta de faire un feu. Il ne l’avait jamais fait lui-même, d’habitude c’était toujours Hermione ou Ron qui le faisaient. Il tenta donc, mais aucun feu ne s’alluma. Au lieu de ça, un grand nuage de fumée s’en échappa et éclaboussa Harry de suie. Il se releva et se regarda, tout noir. Il décida de laisser faire le feu et alla prendre une douche.

Il vint pour ouvrir les champlures, mais l’une d’elles lui restèrent dans les mains, tandis qu’un filet d’eau coula du robinet. Il essaya alors de replacer les champlures à leur place, mais au même moment, le robinet se détacha et tomba par terre. Un immense jet d’eau s’échappa du trou laissé par le robinet, ce qui éclaboussa Harry qui ne voyait plus rien. À l’aveuglette, il prit le robinet et le replaça à sa place. Il regarda alors autour de lui l’immense dégât d’eau que cela avait fait.

Le seul avantage de ce dégât d’eau fut que cela avait rincer toute la suie qui était sur Harry. Et celui-ci décida de ne pas réessayer de prendre une douche pour l’instant, il avait eu assez d’ennuis comme ça. Il alla donc se changer de vêtements, puisque ceux qu’il avait étaient maintenant mouillés.

Après cela, il décida d’aller prendre une marche dehors, cela lui ferait le plus grand bien. Alors qu’il vint pour descendre les marches, il s’enfargea dans ses souliers et déboula d’une traite la vingtaine de marches. Rendu en bas, il resta sonné quelques minutes. Lorsqu’il se leva, il attacha ses souliers, mais il se trompa de lacets et attacha ses deux souliers ensembles. Il ne se rendit pas compte et lorsqu’il tenta de marcher, il tomba tête la première par terre. Ses membres lui faisaient de plus en plus mal. Il se retourna et tenta de détacher ses lacets, mais il les avait tellement lacer serrer, qu’il fut incapable de les détacher!

Désespéré, Harry tenta de se relever, mais son corps ne coopérait plus. Il fut donc obligé de ramper jusqu’aux marches et là il tenta de se relever en se tenant à la rampe. Malheureusement pour lui, la rampe se détacha et tomba dans un grand fracas. Harry, ne sachant absolument plus quoi faire, décida de monter les marches en rampant. Enfin, il atteignit le haut des marches sans autres encombres.

Il entra et enleva ses souliers en les lançant. Les souliers brisèrent quelques objets et atteignirent dans une déchiqueteuse à objet qui mis les souliers en mille morceaux! Mais Harry n’en avait rien à faire. Il décida d’aller directement dans son lit, là où il était sûr qu’il ne lui arrive rien. Il ne prit même pas la peine de se mettre en pyjama. Et si Ron et Hermione voulaient le fêter, ils devraient venir le chercher jusque dans son lit… et lui acheter de nouveaux souliers!!!